Voici mes premières impressions...
L'ornithoptère prend rapidement de l'altitude dès le décollage. Le battement des ailes est puissant et bien moins bruyant que celui de mes autres machines de même catégorie. C'est appréciable!
L'animal est plutôt nerveux, il réagit vivement au moindre mouvement de la rectrice (la queue). Il faut bien faire attention dans les virages durant le premier vol. Une correction de l'amplitude de votre servo de direction s'imposera. De plus, après un virage, l'oiseau met plusieurs battements d'ailes avant de retrouver l'équilibre. Il faut donc contre-balancer son inclinaison après chaque virage. Cela demande un peu plus de concentration, mais on s'y habitue.
Sinon, le Thunder Bird est plutôt gourmand en énergie, je dirais 1/3 plus que le Protoseni Bird. Le style de vol est sensiblement différent. Avec une lipo de 1500 mah on tient 5 min à tout casser! Une batterie de 1800 mah est donc un minimum pour voler correctement. Du coup je me demande si cette surconsommation est due à l'architecture de la boite de vitesse, à la dynamique de l'aile, au léger surpoids du servo que j'ai rajouté ou encore au couple ESC/moteur inadapté. Dans tous les cas, ça pompe un max! Résultat le moteur brushless de 4800kv est carrément brûlant après chaque vol. J'ai donc contacté Troy qui m'a suggéré d'utiliser le moteur Turnigy 2627 en 4200kv. A suivre ICI...
Autrement, durant la construction de la queue du TB, j'avais trouvé que la longueur de la jonction entre les joncs de carbone et le support en T était assez réduite, un potentiel point faible: Bingo! Après mes trois premiers atterrissages, une des tiges de carbone se désolidarisait du support. J'avais pourtant utilisé la même colle (CA) que celle qu'on pouvait voir dans l'une des vidéos de montage. J'ai ensuite opté pour une colle epoxy bi-composants qui ne m'a pas convaincu, pour finir par de la pâte à réparer epoxy! Cette fois, ça tiendra le choc. Le servo et la base de la queue sont maintenus avec des joints de caoutchouc (O-ring) qui atténuent l'incidence des impacts au sol et le "travail" de la queue durant les vols. Cette astuce prolonge considérablement la durée de vie du servo.
Le dacron fourni par Troy ne semble pas complètement adaptée au stress subi par l'aile. Des points de faiblesses apparaissent aux extrémités des joncs de carbone. A renforcer...
Epoxy bi-composants | Pâte époxy | Points de faiblesse |