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28 févr. 2015

Spybird Eagle Ornithopter de Skyonme

Une nouvelle pièce à avoir dans sa collection. L'aigle Spybird est le plus abordable des ornithoptères pour modeliste (un joujou pour adulte). La machine bénéficie d'une très bonne finition, avec un fuselage en carbone, trois servos MG dont un piloté par stabilisateur, un variateur et un bon moteur brushless, le tout protégé par une belle coque en plastique. L'aile de 1.2m d'envergure est bien conçue et semble être robuste avec ses joncs aussi en carbone.
J'avoue que j'ai été surpris par la qualité de fabrication compte tenu du prix du kit (quelques kits disponibles chez OVIRC). On y trouve aussi quelques pièces de rechange.
Cet ornithoptère est une bonne option pour celui qui veut commencer à piloter des oiseaux radiocommandés.
Quelques photos de l'animal:










A acheter sans hésiter, c'est un futur collector. Je partagerai mes impressions après les premiers vols.

21 févr. 2015

Thunder Bird by SuperTroy: choisir son moteur brushless

Presque cinq mois que je n'avais rien publié. Les raisons: l'hiver, le froid, des journées plutôt courtes.
C'est surtout pour ne pas répéter l’expérience du "plongeon de la mort" qui m'avait valu la perte de mon premier ornithoptère. Un jonc de carbone avait cédé en plein vol, probablement fragilisé par une température du frôlait les 0° ce matin là. Du coup, pas de pioupiou électrique quand il fait froid.
Nous sommes fin février, encore deux mois à attendre et les conditions seront, je l'espère, assez clémentes pour enfin voler. Il est temps de s'y remettre sachant que sur certaines commandes de pièces peuvent mettre huit bonnes semaines avant livraison.
Dans mon dernier post sur le Thunder Bird en septembre dernier, je disais que je devais tester un nouveau moteur bla bla bla... et j'avais pu essayé un nouveau brushless quelques jours plus tard.
Avec le Mystery D2627-4200, la nouvelle configuration fonctionne à merveille!
J'utilisais précédemment le F2520-4800 de la même marque qui devenait brûlant au bout de deux minutes de vol. Sa couleur chrome donnait à l'ensemble un bon un rendu esthétique, mais on frôlait l'auto-combustion au bout de dix minutes d'utilisation.
Avec ce nouveau moteur (D2627-4200), l'oiseau a un peu moins de puissance et il vous faudra un peu plus de temps pour l'ascension au décollage.
Voici quelques-uns des moteurs brushless que j'utilise sur mes ornithoptères:
Résultats:
Thunder Bird by SuperTroy: Mystery D2627-4200 ou le Turnigy 2627 Brushless 300 4200 (recommandé par Troy).
Protoseni Bird: Mystery F2520-4800 ou le Mystery F2520-4800.
Ultra important: quand vous montez un nouveau moteur, assurez vous qu'il tourne dans le bon sens avant de souder ou de gainer. Surtout enlevez les butées de vol plané (glide-lock) pendant les tests, elles se briseront si le moteur tourne dans le mauvais sens.
Petite astuce: inversez les fils rouge et jaune du moteur lors du montage pour que le moteur tourne dans l'autre sens.

A bientot :)

25 sept. 2014

Le HX-Bird 2, clone du Cybird P2 de Neuros

Parenthèse rapide: voici quelques photos d'ornithoptère qu'on pouvait trouver il y a environ dix ans dans le commerce.
En 2013, j'ai (miraculeusement) pu me procurer une copie du Cybird P2, oiseau radiocommandé produit par le fabriquant coréen Neuros. D’après ce que j'ai pu lire (puis ce qu'on en trouve plus), c'était une assez bonne machine qui s'est bien vendu (10 à 20 000 unités) et bien sûr des copies ont rapidement fait leur apparition. Une d'entres elles, le HX-Bird 2 qui est en fait un Cybird à trois voies.

Bien que ce ne soit pas l'original, cette copie a un boitier de transmission robuste tout en métal. L'armature de l'aile quant à elle semble un peu trop fine et mérite d’être renforcée sur quelques sections. Les deux "bras" qui activent les ailes peuvent aussi être remplacés (vu sur internet) . Je confirmerai tout ça après quelques heures de vol. A savoir, on peut aussi trouver d'autres clones de Cybird sous les noms de "The Eastern Dragon" ou encore "Thunder Roc". On peut d'ailleurs trouver le dépôt de brevet ici.

24 sept. 2014

Thunder Bird by SuperTroy: Premiers vols, premières impressions...

J'ai enfin pu faire décoller le Thunder Bird (by SuperTroy) il y a quelques semaines, juste après avoir terminée l'implantation de l'électronique.
Voici mes premières impressions...
L'ornithoptère prend rapidement de l'altitude dès le décollage. Le battement des ailes est puissant et bien moins bruyant que celui de mes autres machines de même catégorie. C'est appréciable!
L'animal est plutôt nerveux, il réagit vivement au moindre mouvement de la rectrice (la queue). Il faut bien faire attention dans les virages durant le premier vol. Une correction de l'amplitude de votre servo de direction s'imposera. De plus, après un virage, l'oiseau met plusieurs battements d'ailes avant de retrouver l'équilibre. Il faut donc contre-balancer son inclinaison après chaque virage. Cela demande un peu plus de concentration, mais on s'y habitue.
Sinon, le Thunder Bird est plutôt gourmand en énergie, je dirais 1/3 plus que le Protoseni Bird. Le style de vol est sensiblement différent. Avec une lipo de 1500 mah on tient 5 min à tout casser! Une batterie de 1800 mah est donc un minimum pour voler correctement. Du coup je me demande si cette surconsommation est due à l'architecture de la boite de vitesse, à la dynamique de l'aile, au léger surpoids du servo que j'ai rajouté ou encore au couple ESC/moteur inadapté. Dans tous les cas, ça pompe un max! Résultat le moteur brushless de 4800kv est carrément brûlant après chaque vol. J'ai donc contacté Troy qui m'a suggéré d'utiliser le moteur Turnigy 2627 en 4200kv. A suivre ICI...

Autrement, durant la construction de la queue du TB, j'avais trouvé que la longueur de la jonction entre les joncs de carbone et le support en T était assez réduite, un potentiel point faible: Bingo! Après mes trois premiers atterrissages, une des tiges de carbone se désolidarisait du support. J'avais pourtant utilisé la même colle (CA) que celle qu'on pouvait voir dans l'une des vidéos de montage.  J'ai ensuite opté pour une colle epoxy bi-composants qui ne m'a pas convaincu, pour finir par de la pâte à réparer epoxy! Cette fois, ça tiendra le choc. Le servo et la base de la queue sont maintenus avec des joints de caoutchouc (O-ring) qui atténuent l'incidence des impacts au sol et le "travail" de la queue durant les vols. Cette astuce prolonge considérablement la durée de vie du servo.
Le dacron fourni par Troy ne semble pas complètement adaptée au stress subi par l'aile. Des points de faiblesses apparaissent aux extrémités des joncs de carbone. A renforcer...
Epoxy bi-composantsPâte époxyPoints de faiblesse
Mis à part ces quelques détails mineurs, l'ornithoptère de SuperTroy, le Thunder Bird est un très bon oiseau radiocommandé, robuste et agréable à piloter après quelques vols d'adaptation. Je le recommande vivement! Vous pouvez accéder directement à la page de créateur de cette machine en suivant le lien dans le menu à gauche de cet article. Plus de détails dans les prochains articles :).

31 août 2014

Thunder Bird by SuperTroy: L'Aigle radiocommandé prêt à s'envoler en quelques photos

Le voisinage de mon spot de vol devra s'habituer à voir voler ce nouvel arrivant: Le Thunder Bird !
Il y a quelques temps, j'ai fini l'aile et la queue de l'oiseau, cette fois il était question de lui donner vie (motorisation et électronique). J'avais déjà l'essentiel pour commencer l'opération: récepteur Hitec Optima 6 lite, deux servos Savox MG (2.2 et 3.8kg/cm²),  moteur brushless Mystery F2520-4800, un variateur 30A modifié, un glide lock V1 de Yovi, un pignon à 10 dents (2.3mm shaft, 48P) et... je crois que c'est tout.
Par défaut, le Thunder Bird est prévu pour voler qu'avec un servo, celui qui le contrôle de la direction. La profondeur est alors ajustée en faisant varier la fréquence de battement des ailes: en gros, plus le moteur tourne rapidement, plus on prend de la hauteur. Pour gagner en manœuvrabilité, j'ai retaillé le fuselage pour accueillir un deuxième servo. Fallait pas se louper!
De même, pour planer, Troy utilise l'astuce de la butée (en double sur son oiseau) qui permet d'avoir deux positions, plongé façon pigeon et plané façon aigle. Ce système "mécanique" ne marche pas à tous les coups. J'ai préféré équiper mon oiseau du minuscule et très fiable glide controller de Yovi! Perso, je pense que c'est la meilleure solution pour garantir la position planée.
J'ai passé plus de dix heures à démonter, "lociter", coller, couper, souder, ajuster le tout, pêle-mêle, voici quelques photos du résultat final:











20 juil. 2014

Thunder Bird by SuperTroy: Assemblage de l'aile et de la queue

J'ai finalement trouvé une après-midi de libre pour débuter l'assemblage de l'aile. Au départ je pensais que ça me prendrait deux-trois bonnes heures à tout casser et au final c'est cinq heures bien tassées!
Il faut dire que les instructions sont à suivre (en anglais) en regardant des vidéos sur YouTube: queue, aile-1, aile-2, aile-3 et le test.
Après mes heures de play-pause-play-rewind-play, la notice de construction en vidéo est assez efficace et globalement bien détaillée. Quand on sait qu'une erreur de quelques millimètres peut rendre le décollage impossible sur les ornithoptères, la patience et la concentration seront vos meilleures compagnes.
Ne surtout pas se planter sur les découpes! La quantité de bandes collantes fournie par Troy est ultra just. Bien réfléchir avant d'utiliser ses ciseaux.
Quelques photos du montage de l'aile et de la queue de cet oiseau radiocommnadé:






Prochaines étapes, Loctitage du fuselage, collage des roulements à billes, motorisation et électronique.

15 juil. 2014

SuperTroys Ornithopter Project: L'Ornithoptère d'un passionné

C'est l'histoire d'un gars qui construit un oiseau radiocommandé en partant de... rien.
Troy vit en Floride et a une très solide expérience en modélisme. Compte tenu de l'offre limitée en ornithoptères, il décide tout simplement d'en construire un en partant de zéro et partage les étapes de sa réalisation en postant des vidéos sur sa chaîne Youtube. Il s'insipre de la serie des Slow Hawk de Sean Kinkade et s'engage dans une R&D de plusieurs mois dans son atelier.
Le résultat: une merveille!
Au fil des semaines, l'idée de partager son Thunder Bird lui est suggérée avec les encouragements des membres du forum rcgoups qui suivent la progression du projet jusqu'à son terme en Mai 2014.
Depuis juin, je fais désormais partie des quelques ornitho-dépendants qui auront la chance d'animer cette nouvelle espèce. Troy fournit un kit de très haute qualité pour. Sincèrement, cet ornithoptère surpasse tout ce que j'ai déjà eu sous la main! Il est aussi disponible en France chez OVIRC, le seul vendeur d'ornithoptères en Europe.
Le colis reçu est très bien conditionné et contient toutes les pièces de structures pré-assemblées, de boite de vitesses et la voilure à la couleur choisie (oui, l'aile et le queue sont à construire). Libre à vous de choisir le moteur brushless (>4000kv), le pignon (10T), le variateur et le récepteur que vous voulez.
Les vidéos postées aideront à comprendre le montage, à choisir l'électronique et Troy se tient disponible par mail pour aider à assembler le tout.
Le kit:
  
Je posterai des photos du Thunder Bird complètement assemblé dès que je pourrai ICI.

27 mai 2014

L'oiseau radiocommandé vu de plus près.

Voici la combinaison avec laquelle je vole le plus souvent. Aile jaune de 52'', avec une queue standard rouge de première génération.
De mon point de vue, avoir des ailes d'une couleur différente de celle de la queue a sa petite importance, surtout si on veut se risquer à voler haut et sur une longue distance (sur terrain dégagé, bien-sur). On peut ainsi plus facilement distinguer l'avant de l’arrière et en déduire l'orientation de la machine. Il suffit de trois secondes d'inattention, on relève la tête et, soit on ne voit plus l'ornithoptère ou encore on ne sait plus dans quelle direction il se déplace. Dans ce cas, le plus sûr est d'engager un leger virage qui inclinera votre oiseau et la surface visible de l'aile depuis le sol devient plus importante.

La partie frontale de ce modèle est renforcée par deux pièces de carbone 3K qui sont collées au niveau du bec et vissées sur la "tête", ce pour pouvoir encaisser des chocs importants sans se casser.
Toutefois, si on regarde la photo de très près, on peut voir que le bec est abîmé. En même temps, l'oiseau ne pouvait pas sortir indemne d'un choc frontal avec un muret en pierres.
Les deux plaques de renfort maintiennent aussi les supports d'articulation des ailes.

C'est sur cette jonction que sont exercées les plus grandes forces au cours du vol. Par conséquent, on peut avoir un léger jeu qui se crée avec le temps. Yovi lui recommande de coller cette partie avec de la super-glue. Pas trop convainquant.. Ceci dit, ce petit défaut n’altère en rien la qualité de vol ou la fiabilité de l'oiseau.
Vérifiez de temps en temps les vis M5 montées sur roulement. Elles peuvent se desserrer et ce déséquilibre endommagera votre modèle.
Je limite ce type de problème avec du frein-filet LOCTITE 243 tout à fait adapté à ce type de modélisme (attention à la date d'expiration!).

Le fuselage accueille la motorisation et l’électronique de piaf (version 1 du fuselage sur la photo).
Les ailes sont entraînées par un moteur brushless de 4800kv (4800tr/min/v) commandé par variateur de 30A en courant constant (40A en pique).
Pour info: le variateur utilisé est "personnalisé" pour que l'oiseau fasse moins de bruit (fréquence de 16kHz PWM) et que le moteur serve aussi de frein pour bloquer les ailes dans la bonne position pour planer par exemple. De plus le comportement en cas de batterie faible à aussi été customisé.
Le récepteur que j'utilise est un HITEC optima 6 Lite.

Deux servos permettent de diriger l'animal (direction et profondeur). 
En pratique, je n'utilise que la direction et j'ajuste la profondeur en variant la fréquence de battements des ailes, sauf en cas de vent fort, le servo de profondeur accroît le contrôle durant les rafales.
J'ai fait le choix d'utiliser la marque SAVOX, avec deux modèles de force différentes de type MG (pignons et couronnes en métal).

Il faut noté que l'emplacement des différents éléments sur le fuselage a son importance car il influence la localisation du centre de gravité de l'ensemble.

Plus de détails concernant les servos et le moteur dans les prochains articles.