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5 mai 2014

A plume!

A poil,.. ou plutôt à plume! Évitons les courants d'air si notre oiseau n'a pas revêtu son plus beau plumage :).
Dénudé, on peut apprécier sur cette photo la qualité de construction de l'ornithoptère que j'utilise.
L'oiseau est essentiellement assemblé avec des pièces découpées à la fraiseuse CNC dans une feuille de carbone 3K de 1,5mm d'épaisseur. Inutile de préciser que c'est du solide.
La pièce principale en carbone qui solidarise l'ensemble des composants est longue de 50cm. Certaines autres pièces comme les tiges en alu qui permettent l'articulation des ailes, sont aussi spécialement travaillées à la fraiseuse, donc pas moyen de les trouver sur Ebay. Idem pour l'axe transversal principal sur lequel tournent les couronnes principales.
Les articulations et axes de rotation sont montées sur roulements à billes de 2 tailles différentes (8 roulements en tout). Le moteur utilisé sur ce modèle est un brushless à 4800kv. Après on retrouve le classique, variateur, récepteur, servos, lipos, avertisseur de batterie faible et enfin un petit contrôleur de vol plané spécialement conçu par Yovi (qui fonctionne à tous les coups en plus!). Ce dernier composant électronique est essentiel si on veut pouvoir faire planer son oiseau. Il permet aux ailes de s’arrêter à la bonne position pour épater le galerie.
Autre point, la visserie. Les forces exercées sur les vis qui rentrent directement en jeu dans le battements des ailles sont très importantes. On utilise donc des vis de classe 12.9 (du très résistant). Malgré ça, il arrive que les têtes de vis explosent si on ne fait pas de vérification avant chaque décollage.De la casse en plein vol, je vous assure que ce n'est pas très beau à voir quand ça touche le sol.
L'animal n'ayant pas de pattes, je rajoute une protection sur le "ventre" et aussi au niveau de l'articulation de la queue pour limiter les chocs à l’atterrissage sur surface dure.
Je reviendrai en détail sur chaqu'une des parties de cet ornithoptère dans les prochains articles ICI.